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Tout sur les Koi

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Tout sur les Koi
Seigneurs du bassin, véritable institution chez les Japonais où ils sont associés aux divinités, ils symbolisent le courage, la longévité, le succès. Le Koï ou carpe Koï (le véritable nom étant NISHIKIGOI en japonais) est en fait issu de mutations chromatiques de notre carpe commune (également cyprinus carpio). Les carpes originaires des régions de l’Asie Centrale, ont transité par la Chine avant d’être introduites au Japon lors des invasions chinoises. Le berceau des Koï au Japon est situé dans la région de Niigata et remonte en 200 avant JC. Il s’agit d’une région montagneuse, recouverte de neige 2 à 3 mois par an. Les carpes étaient élevées pour l’alimentation des habitants. Pour passer l’hiver, elles étaient rentrées dans des « bassins » intérieurs.

Au début du XIXème siècle, les éleveurs ont commencé à sélectionner les mutations de couleur qui sont apparues sur certaines carpes. Au cours du XXème siècle, le commerce des variétés colorées et sélectionnées s’est développé fortement.

Il existe un grand nombre de types classiques de koi. A chaque couleur, chaque motif, correspond une dénomination japonaise. La disposition des écailles permet de répartir les Koï en trois sous-catégories :

Koï : entièrement recouvert d’écailles
Koï cuir ou Doitsu (croisement avec des carpes allemandes) : écailles présentes uniquement sur la ligne latérale comme sur la carpe de gauche
Koï Ginrin : le corps est recouvert d’écailles présentant des facettes, donnant un aspect lumineux au poisson.
Koï unicolores (OGON) : blanc (Platinum ogon), jaune (Yamabuki ogon), orange (Orenji ogon)
Les Koï bicolores : marques rouges sur fond blanc (KOHAKU), tache ronde sur la tête (Tancho kohaku) symbolise le soleil levant, représentation du drapeau japonais. Fond noir ponctué de marques de couleur (UTSURI) : blanc (Shiro utsuri), rouge (Hi utsuri), jaunes (Ki utsuri).
Les Koï tricolores : marques rouges et noires sur fond blanc (TAISHO SANKE), marques rouges et blanches sur fond noir (SHOWA SANSHOKU) de façon générale.

Ces sélections sont à l’origine, chaque année au Japon, de nombreuses manifestations, expositions de grands concours de koi. Les prix varient selon la catégorie, la taille et la qualité des couleurs du koi.

Il existe de nombreuses qualités de Koï, les prix chez les vendeurs sont établis en fonction : de la provenance (Japon, Israël, Malaisie, Europe… ), de la taille du poisson, de la beauté des couleurs et de la forme du poisson. Les critères des éleveurs japonais sont les suivants : very high quality, high quality, standard.

En France, on rencontre souvent une pseudo-classification avec des lettres de type AA, A, B… pas toujours très claire dans le commerce et mélangeant souvent les provenances, rendant ainsi confus le choix pour un néophyte.

Le Koï est un poisson rustique qui demande peu d’entretien s’il est dans de très bonnes conditions sanitaires (ce poisson nécessite une eau bien filtrée et oxygénée : jet, cascade…). Il peut vivre des dizaines d’années (entre 35 et 40 ans en France) et mesurer jusqu’à 1 m (au Japon, exceptionnel).

Pour les puristes les bassins à Koï sont réalisés sans plantation, les poissons devant être présentés de façon à ce que seul leur forme et leurs couleurs soient mises en valeur. Afin de bien s’épanouir dans leur nouvel environnement le bassin devra avoir au minimum une dizaine de m³.

Il est conseillé de compter un m³ d’eau par poisson adulte. La profondeur sera comprise entre 1 et 2 mètre. Dans un bassin de dimensions plus modestes, il est bien sur possible d’introduire des poissons, leur développement sera cependant moins important et l’équilibre biologique sera plus fragile.

Le métabolisme des poissons fonctionne à merveille lorsque la température de l’eau est aux alentours de 20 °C (température rencontrée dans leur pays d’origine : l’Asie centrale).

Un Koï atteint la maturité sexuelle entre 3 et 5 ans. On peut différencier un Koï (mature) plus facilement pendant la période de frais (de mai à juin selon les années). La forme du corps et de la région ventrale (femelle plus arrondie, mâle plus longiligne), permet de les distinguer, ainsi que l’apparition de petits tubercules blancs discrets sur la tête du mâle. Les Koï se reproduisent dans des herbiers en bords de bassin. Bien souvent, ils dévorent aussitôt les œufs pondus ce qui évite bien heureusement une surpopulation du bassin et tous les risques qui en découlent.

Le facteur de réussite dans l’élevage des Koï réside donc dans la conception d’un bassin assez profond, suffisamment grand en fonction du nombre de pensionnaires souhaités à terme, dans lequel circule une eau parfaitement équilibrée et oxygénée, dont la qualité reste le plus stable possible toute l’année. Ce n’est qu’à ces conditions que vous aurez la joie, pendant de nombreuses années, de pouvoir admirer les magnifiques couleurs de vos poissons, observer leur rythme de vie, leurs habitudes. Parfaitement confiant en l’homme qui le sélectionne depuis des décennies, le Koï est un poisson parfaitement familier, et vous pourrez, avec un peu de patience, le caresser et lui donner à manger dans la main.


voici à ce jour les différentes robes classifiées.

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KOHAKU
Le Koï Kahoku est une carpe de couleur blanche avec des motifs rouges (Hi) prononcés et bien nets.
Les couleurs doivent être franches et pures. Idéalement le Hi devrait recouvrir entre 50 et 70 % du corps, sinon l'aspect du poisson est moins valorisant. La forme et la répartition des motifs sont aussi importantes. Plusieurs critères entre en jeu, la continuité des motifs, la répartition par rapport à la ligne médiane, les nageoires... Les Kohaku avec une tache sur la tête et la présence de motifs Hi sur le corps sont appelés Maruten Kohaku. Ceux n'ayant que la tache sur la tête sont classés à part dans la catégorie des Tancho. Lorsque les écailles sont métalliques, il s'agit alors de Kinginrin Kohaku.


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TAISHO SANKE
Le Koï Taisho Sanke est une carpe tricolore rouge, blanche et noire. La base du poisson est blanche marquée de Hi (rouge) et de Sumi (noir). La tête doit être dépourvue de toute marque Sumi. Les couleurs comme pour les Kohaku doivent être franches et pures. Le motif doit toujours s'arrêter avant le départ de la nageoire caudale. La présence de marques Sumi sur les nageoires permet d'espérer une bonne stabilité du Sumi sur le corps. A l'inverse, la présence de marques Hi sur les nageoires est à éviter. Les Sanke sont une variété ancienne (développée vers 1920) les couleurs doivent avoir de la brillance. En vieillissant, certaines marques disparaissent, il convient de choisir un spécimen de bonne taille afin d'éviter toute déception.

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SHOWA SANSHOKU
La variété Showa Sanshoku est très populaire. Elle est plus récente (lignées vers les années 1960). Comme les Sanke, les Showa sont tricolores. Ce sont des Koï noirs marqués de blanc et de rouge. Idéalement le motif blanc doit couvrir 20 % du corps. Là aussi le rouge doit être vif (rouge sang) et le noir couleur ébène. Le blanc comme pour les Kohaku et les Sanke doit être couleur neige et ne pas tourner au jaune. La répartition des motifs doit être homogène. La tête présente un motif Sumi.
Les Showa sont des poissons superbes très contrastés mettant également en valeur les autres Koï du bassin. Les jeunes sujets sont aussi appelés à changer de couleur avec l'âge.

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UTSURIMONO
Les Utsurimono sont des Koï noirs présentant des marques rouges (Hi Utsuri), blanches (Shiro Utsuri) ou jaunes (Ki Utsuri) à la différence de la variété Bekko, qui sont des Koï blancs, rouges ou jaunes présentant des marques Sumi. Les Bekko n'ont pas de marque Sumi sur la tête.
Sur cette variété, le contraste doit être important. Les couleurs doivent être intenses. la répartition des marques doit être régulière, le Sumi doit descendre sous la ligne latérale et peut être présent sur les nageoires. D'obtention un peu plus ancienne (vers 1920) ces Koï sont assez recherchés.

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ASAGI
Le Koï Asagi est une carpe à dominante bleu-gris uniformément répartie sur le corps. Des marques Hi assez symétriques sont présentes sur les flancs, les joues et les nageoires. C'est une variété très ancienne. La coloration est toujours mate.
Les spécimens clairs sont plus recherchés que les poissons virant au noir. Les écailles ont le centre
foncé et s'éclaircissent sur les bords. Leur régularité est très importante.

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SHUSUI
Le Koï Shusui est une carpe Doitsu (carpe cuir, présence de grosses écailles de part et d'autre de la dorsale et sur la ligne latérale) relativement ancienne (vers 1910).
Les couleurs sont les mêmes que celles des Asagi En l'absence d'écailles, la coloration bleue est plus fine. La coloration fonce souvent avec l'âge. La tête ne doit présenter aucune marque. Les écailles doivent être parfaitement alignées. La présence dominante du motif rouge transforme le poisson en Hi Shusui.

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KOROMO
Les Koï Koromo sont trés recherchés. La variété existe depuis les années 1950. La plupart des Koromo arborent des écailles Hi avec un bord bleu (Ai Goromo). Ce motif bleu se développe avec l'âge. Les couleurs doivent être aussi nettes et franches que pour un Kohaku ou un Sanke.

Il existe de nombreuses déclinaisons : Sumi Goromo, Budo Goromo (marques mauves), Koromo Sanke, Koromo Showa (ou Ai Showa)... plus ou moins rares mais de plus en plus populaires.

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KAWARIMONO
La catégorie des Kawarimono regroupe en fait de nombreuses variétés. Des mythiques Midori-goi au Beni-goi (rouge), Cha-goi (brun), Ki-goi (jaune)... les possibilités de couleur couvrent presque toute la palette. Le motif Kage chez les Utsuri et les Showa indique un motif Sumi ombré complétant un motif Sumi intense.
Les Matsuba-goi sont des Koï unicolores non métalliques avec des écailles présentant un motif en pomme de pin. (Shiro Matsuba...)

Les Goshiki sont ornés de cinq couleurs : le noir, le rouge, le blanc, le bleu et le bleu foncé. Les Ochiba-shigure sont recherchés par les connaisseurs. Livrée de bleu-gris avec des motifs bruns très variables .

Parmi les variétés noires et blanches (Karasugoi, Hajiro, Hageshiro, Yotsushiro...)
on retrouve les Kumonryu (Koï dragon) Doitsu au motif noir et blanc.


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HIKARIMONO
Le Koï Hikarimono (hikari = métallique, mono = unicolore) est très populaire. Les Ogons doivent être dépourvus de toute marque sous-jacente qui pourrait se révéler avec l'âge. Le corps, la tête et les nageoires doivent être brillantes. Il existe plusieurs couleurs : le jaune (Yamabuki Ogon), le Blanc (Platinum Ogon ou Purichina) et l'orange (Orenji Ogon) ci-dessus. Les Kin Matsuba (Matsuba Ogon) présentent les écailles types avec le motif pomme de pin. La tête ne doit présenter aucune trace noire.

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KUJAKU
La carpe Koï : Kujaku (Hikarimoyo-mono) La variété Kujaku est une carpe à fond métallique recouvert de motifs de couleur. Le fond est platine recouvert de Hi (rouge) avec des motifs Matsuba. Variété récente apparue vers 1960. Ces poissons aux couleurs métalliques mettent de la lumière dans le bassin et mettent en valeur les autres Koï. La variété existe aussi en Doitsu Kujaku (ci-dessous).

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HARIWAKE
Les Hariwake sont agrémentés de deux couleurs métalliques. Un fond platine sur lequel viennent se dessiner des motifs orange ou or. Ils peuvent être Doitsu, Matsuba... Ces Koï présentent une grande diversité quant aux marques métalliques dessinées et sont très lumineux dans un bassin.

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KIKOKURIYU
La variété Kikokuriyu est récente. Ce sont des Koï Doitsu aux marques métalliques très prononcées
et très vives. Ils existent en plusieurs déclinaisons : Beni Kikokuriyu, Kin Kikokuruy...
Ces Koï sont très lumineux et se remarquent tout de suite dans un bassin.

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TANCHO
La variété Tancho se décline parmi les Kohaku, Sanke, Showa. Dans ces trois cas, la seule marque Hi acceptée est celle de la tête. Ovale, ronde, en forme de coeur ou de diamant, celle-ci doit être profonde, bien nette et bien marquée. Le Sumi doit être également net.

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KINGINRIN
Les Koï arborant des écailles étincelantes sont appelés Kinginrin (le plus souvent Ginrin). Il s'agit d'écailles présentant des reflets iridescents très visibles. Les écailles peuvent avoir différentes formes : Pearl Ginrin (zone brillante au centre de chaque écaille), Beta-gin (toute l'écaille est brillante), Diamond Ginrin (brillance très forte), Kado-gin (contours des écailles brillants). Les écailles brillantes doivent être réparties
de façon homogène sur l'ensemble du corps.



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